Sans surprise, l’accord dit “du siècle” dévoilé ce 28 janvier par l’administration Trump et Netanyahu sur le “règlement” du conflit israélo-palestinien est une étape de plus dans la négation du droit international existant. Réaction de la Délégation Europe Écologie au Parlement européen.
Pour les Députés.e.s européen.ne.s de la délégation française au sein du groupe Verts/ALE : «Désavoué par les autorités palestiniennes, ce plan ne peut en aucun cas être accepté comme un “accord” puisqu’il se met au service d’une vision unilatérale du conflit et est une étape de plus dans une politique du fait accompli, après les annonces régulières faites par les États-Unis au sujet de Jérusalem comme capitale, de la légalité des colonies ou encore des annexions de territoires. Ce plan viole le droit international, dénie le droit à l’autodétermination des peuples, valide l’acquisition de territoires par la force et dénie toute égalité des droits entre les Palestinien.ne.s et les Israélien.ne.s.
En tant que Député.e.s européen.ne.s, nous souhaitons rappeler qu’aucun plan de paix pour le Proche-Orient ne peut être pensé ni conclu sans les Palestinien.ne.s et que seule l’approche multilatérale, dans le respect des résolutions des Nations-Unies doit être envisagée.
Nous appelons également l’Union européenne à réagir de manière claire à ces annonces, face à la déstabilisation croissante de cette région du monde, à refuser catégoriquement toute mise en œuvre unilatérale de cette proposition et à envisager des actions concrètes en faveur du respect des droits humains, des engagements financiers pris en faveur des réfugié.e.s (notamment en ce qui concerne les fonds de l’UNRWA) et de la poursuite des efforts diplomatiques pour une paix juste et durable au Proche-Orient. »