J’invite également mes collègues députés européens, en plein débat sur la Politique Agricole Commune, à réclamer sa refonte en profondeur afin qu’elle devienne, enfin, le puissant levier de l’accompagnement de cette nécessaire mutation agricole.
Pour mieux prévenir les crises sanitaires et les traverser avec le moins de difficultés, nous devons dès maintenant :
➡️Préserver et reconstruire les habitats sauvages pour limiter les contacts réguliers entre humains et espèces sauvages, ce qui a pour conséquence directe de réduire les capacités d’adaptation des virus entre espèces.
➡️Placer la santé comme une priorité, c’est-à-dire veiller à la qualité de notre alimentation et de notre air
➡️Reconquérir notre souveraineté alimentaire en favorisant les circuits courts et l’autonomie alimentaire des territoires
➡️Former nos agriculteurs-trices d’aujourd’hui et de demain à des systèmes de cultures basés sur la nature, peu consommateurs d’intrants, diversifiés et autonomes
➡️Renouer avec nos objectifs de souveraineté alimentaire inscrits dans le traité de Rome et en cohérence avec l’objectif essentiel d’une population en bonne santé.
Je compte sur vous pour relayer notre message et mettre en œuvre tout ce qui est en votre pouvoir pour que la sortie de cette crise sanitaire signe la redéfinition des pratiques agricoles et alimentaires en France et en Europe.
Pour lire la tribune, c'est par ICI >> https://www.liberation.fr/debats/2020/04/01/la-crise-sanitaire-impose-l-urgence-de-la-transition-ecologique_1783808?fbclid=IwAR2us0QmLiZfVTWsykxzbfJfBZ9DRbFQORI_jzbnt_B3xvbZfOTfE_76F-g